La Galleria Umberto I°, de style Liberty, inspirée à la Galerie Vittorio Emanuele II de Milan, est située dans le centre de Naples et elle vient d'être presque entièrement rénovée.
Trois ans de travaux ont suffi pour la construire : de 1887 à 1890. Elle a été construite suite à des travaux ordonnés à cause d'une forte épidémie de choléra dans des quartiers très peuplés du marché et du port entre autre.
Elle a été inaugurée en 1982 par le maire Nicola Amore. La Galerie apportait une fonction commerciale, sociale mais aussi monumentale à proximité de monuments importants. Pendant les journées de pluie, les personnes pouvaient aussi se protéger sous la grande galerie en fer et en verre dont le projet est de l'ingénieur Paul Boubèe. Sa hauteur est de 57 mètres.
La coupole est au croisement des deux verrières qui sont elles-mêmes délimitées par quatre édifices occupés par des bureaux et des magasins.
Le sol est en marbre (1952) et sous la coupole sont représentés les vents mais aussi les signes du zodiaque. La petite histoire veut que l'on se positionne sur le rond correspondant son signe astrologique et que l'on fasse trois tours sur soi-même en faisant un voeu.
La façade principale est située face au Teatro San Carlo. Sur les colonnes situées sur les côtés de l'arc de gauche les statues en marbre représentent les 4 continents. Au dessus des statues, deux niches hébergent la physique et la chimie. sur la partie supérieure sont étendus le télégraphe et la vapeur à côté de l'Abondance, symboles de la confiance dans la science et le progrès. Sur les colonnes de l'arc de droite, les 4 saisons sont représentées comme symboles du temps qui passe et qui font le lien avec le travail de l'homme et le génie de la science. Etendus au sommet, le commerce et l'industrie entourent la richesse.
Les autres façades sont moins imposantes : toutes les trois ont des amours, des boucliers et des emblèmes.
Pendant de nombreuses années, les "siuscià", lustreurs de chaussures, ont travaillé dans la galerie. Il n'en reste plus qu'un qui opère via Toledo, vers le funiculaire Central.
Par une entrée retranchée, on accédait au célèbre Salone Margherita, premier Café Chantant italien de la Belle époque. Actuellement s'y déroulent quelques événements et des réceptions.